dimanche

Oneiros-02


On voyait parfois Joe Ghidetti assis sur un trottoir à quelques centaines de mètres du Gulliver. A côté de lui, posée comme un petit morceau d'Amérique,la fameuse bouteille étiquetée d'une tête de mort que lui avait offerte le grand Rimasky et dans laquelle il conservait son whisky favori - du Gentleman Jack , selon le docteur Schott qui semblait bien le connaitre. Que faisait l'ancien barman de N.D Lay ? Surveillait-il les allées et venues des ex-compagnons d'Oneiros. Etait-il au service de l'OBNI comme le pensait Raoul Da Silva ? Ou n'était-il qu'un promeneur fatigué que sa peur empêchait de dormir ?

12 commentaires:

Anonyme a dit…

extra, j'aime, c'est tout comme un petit morceau d'amérique

Anonyme a dit…

es tu là notre rimailleur préféré??

Edouard.k a dit…

Je suis là.

Anonyme a dit…

C'est beau, ce "je suis là". C'est très Oneirique.

Edouard.k a dit…

Figure-toi que du coup je suis retourné au texte :
- je suis là, il est pas bien Maxime, y'a écrit "je suis là" nulle part. Puis j'ai vu mon commentaire. Je me suis demandé : ce "je suis-là" est-il très oneirique en raison de sa proximité avec mon rétroviseur ? (en fait c'est mon icône google lorsque j'enregistre un commentaire en tant que membre de google).
Bon, en guise de poupée russe, on peut dire que ton "C'est beau, ce "je suis là". C'est très Oneirique." est un "je suis là".

Anonyme a dit…

en tout cas moi ton je suis là m'a fait un je ne sais quoi de retour en enfance, j'en suis repartie toute chose

Anonyme a dit…

Non, rien à voir avec le rétroviseur que je ne découvre qu'à l'instant. C'est Oneirique dans un sens qui rejoint sans doute celui que Mercedes évoque quand elle dit que ça l'a fait repartir en enfance, mais un sens qui irait pour moi dans l'autre sens: comme une sérénité face à la mort. Une vraie présence, mais un peu désabusée. Comme dans l'ambiance des tes chroniques. Ils sont tous très là et très las.

Edouard.k a dit…

Une présence désabusée. J'aime beaucoup cette expression. J'aurais bien aimé la glisser dans le coin d'un texte.

Anonyme a dit…

c'est bien ça, une présence sereine, je suis là mais ne me faites pas trop suer quand même..

Anonyme a dit…

"Une présence désabusée. J'aime beaucoup cette expression. J'aurais bien aimé la glisser dans le coin d'un texte."

C'est mieux qu'on la sente transpirer par tous les pores de tes récits. C'est ça, la poésie.

mercedes a dit…

il est revenu et personne ne me prévient! je devient folle danscce dédales d'hommes fous masqués

Edouard.k a dit…

En fait il a réussi à se fondre dans un collectif auquel il aspirait depuis longtemps. Pas pour le collectif comme idéologie (je tiens à ma singularité)mais comme béquille à une pulsion trop souvent intermittente et pas que du spectacle.